Le MICE* est sans nul doute un marché porteur pour l’hôtellerie.
Non seulement, il permet de répondre à l’enjeu de la saisonnalité, l’organisation d’événements professionnels se faisant généralement en semaine, hors des vacances scolaires, en avant et après saison.
Mais il répond aussi à un enjeu économique. Cette activité permet à beaucoup d’hôteliers de générer des revenus sur des périodes plus calmes, d’augmenter les périodes d’ouverture, voire de rester ouvert à l’année et ainsi, limiter les problèmes de recrutement en fidélisant le personnel à l’année.
Un marché très dépendant du contexte économique
En période de crise, les entreprises ont tendance a rogné en premier lieu les budgets alloués aux évènements et aux réunions. Les économies peuvent se faire sur le choix du lieu, la durée de l’évènement, sur le nombre de participants ou encore sur le contenu (restauration, activités annexes…). Elle ne se traduisent pas nécessairement par une suppression totale des séminaires.
En effet, les séminaires et team building sont devenus de vrais temps de travail et de réels outils de management. Ils répondent à des objectifs précis : informer, motiver, fédérer, remercier… un investissement qui doit donc permettre à l’entreprise de gagner en performance.
La crise de la COVID-19 n’échappe pas à cette règle.
Mais, contrairement aux précédentes crises, elle présente une contrainte supplémentaire : la distanciation physique. Ce qui n’est pas sans conséquence sur les nouveaux formats événementiels attendus.
Après un arrêt total de l’activité MICE, la reprise est fragile et la baisse des demandes inévitable.
Il est difficile d’estimer cette baisse. Par contre, on sait que les demandes fluctueront selon l’évolution de la situation sanitaire et économique. A l’image des séjours individuels, les demandes de dernières minutes vont nettement augmenter… tout comme le risque d’annulations ou de reports.
De même, la visioconférence a montré ses limites. Si elle a permis de garder le contact pendant la période de confinement, c’est aussi un moyen de communication qui n’est pas adapté à toutes les réunions. Par exemple, quand les participants ne se connaissent pas ou peu, quand la réunion dure plus de 2h ou encore quand elle nécessite des ateliers en sous-commission…
Les entreprises ont donc besoin d’organiser des réunions… Organiser un CODIR « sortie de crise », fixer le cadre pour la fin de l’année, rassurer leurs collaborateurs sur l’avenir ou tout simplement les réunir après une longue période en télétravail.
Bien évidemment, il n’est pas question ici d’organiser des conventions de plusieurs centaines de personnes. La tendance serait plutôt au small meeting, entre 10 et 30 personnes, 50 tout au plus.
Par ailleurs, certains secteurs très consommateurs de séminaires, comme la banque, les assurances ou encore l’industrie pharmaceutique, ont actuellement une forte activité et des enjeux importants à relever.
De même, nous pouvons supposer que les groupes régionaux continueront à réunir leurs équipes dirigeantes régulièrement à l’occasion de comité stratégique.
Agilité et réactivité pour rester dans la compétition
D’ores et déjà, nous constatons ces quelques signaux positifs. Ils nous encouragent à croire en l’avenir de ce marché et à adapter nos modèles pour rester en phase avec la demande.
Pour les hôtels, qui, malgré leur 1ère place sur le podium, sont de moins en moins demandés par les entreprises qui leur préfèrent des lieux moins conventionnels et plus originaux (source : Coach Omnium), la réactivité, l’agilité, la souplesse et la créativité seront de mise.
Comme un étudiant qui passe un concours, l’hôtelier qui souhaite rester compétitif sur le marché du MICE ne pourra pas se contenter d’avoir la moyenne : il devra être dans les meilleurs !
En conséquence, chez Hôtels Business Angels, nous avons travaillé sur les différents points à repenser en terme d’offres et les actions de communication et de commercialisation à mettre en œuvre pour maintenir une activité MICE et générer ainsi des revenus dans les mois à venir.
Pour vous aider à adapter votre stratégie MICE, nous vous invitons à télécharger notre guide des bonnes pratiques.
Ainsi, vous pouvez vérifier que vous êtes sur la bonne voie et mettre en œuvre à votre rythme ce qui est à votre portée.
Vous souhaitez gagner du temps ? Vous ressentez le besoin de confronter vos idées sur le MICE ? Nous pouvons ensemble définir un accompagnement opérationnel sur-mesure, selon vos besoins et votre budget.
* Dans le domaine de l’hôtellerie, MICE est un acronyme utilisé pour désigner l’activité touristique liée aux événements de la vie des entreprises. MICE correspond aux termes anglais de « Meetings » (réunions/séminaires), « Incentive » (activités de cohésion, de motivation), « Conventions » (convention/congrès) et « Events » (événements professionnels).